Pierre Paquet

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Paquet
Fonction
Architecte en chef des monuments historiques
Biographie
Naissance
Décès
(à 83 ans)
Paris
Nom de naissance
Pierre Anne PaquetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Enfant
Autres informations
Conflit
Distinction

Pierre Paquet, né le , à Felletin (Creuse), mort le dans le 7e arrondissement de Paris, est un architecte français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Élève de l'École des beaux-arts et de l'École des arts décoratifs, Pierre Paquet fut élève des architectes Émile Vaudremer (1829-1914), de l'Institut, et Charles Genuys (1852-1928), architecte diocésains.

Comble en béton de la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Vaast d'Arras, reconstruction d'après la Première Guerre mondiale.

Il fut lui-même reçu au concours des architectes diocésains en 1901, chargé respectivement des diocèses de Cambrai, Blois, puis Bordeaux. Après 1905 et la suppression des architectes diocésains, il fut admis au concours de 1905 et devint architecte en chef des monuments historiques, jusqu'en 1947. Chargé des édifices cultuels Pas-de-Calais, des Ardennes, puis du château de Nantes et des édifices classés de Poitiers. Après la Première Guerre mondiale il conserve le Pas-de-Calais. En 1919 et 1921, il est chargé de la restauration de l'hôtel de Cluny, de la Sainte-Chapelle, de l'ancien prieuré Saint Martin des Champs (CNAM) à Paris. En 1923, il obtient la prestigieuse charge de la restauration du Mont Saint-Michel.

Devenu adjoint à l'Inspection générale des monuments historiques depuis 1916 et devint Inspecteur général en 1920. Il collabora ensuite à la construction de plusieurs édifices religieux, en particulier l'église du Sacré-Cœur de Gentilly, élément bien connu du paysage périphérique de Paris. Il fut aidé par son fils Jean-Pierre Paquet, lui aussi architecte. Il initie la création du Centre de recherches sur les monuments historiques en 1934.

Après la Seconde Guerre mondiale, il est chargé de piloter le projet de construction du nouveau bourg d'Oradour-sur-Glane[1].

Il prend sa retraite en 1947.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Œuvres[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Dominique Danthieux et Philippe Grandcoing, Oradour après Oradour : Conserver – Reconstruire – Commémorer, Limoges, Culture & Patrimoine en Limousin, , 129 p. (ISBN 9782911167881).

Publications[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]